[CHRONIQUE] Le photojournalisme à l’honneur | Festival Visa pour l’image

C’est le plus grand événement dédié au photojournalisme, toujours très attendu, qui s’est déroulé du 27 août au 11 septembre dernier.

By Anne-Laure Hérout | Publié le 21.09.16

 

Réunissant les plus grands noms de ce courant de la photographie, venus du monde entier, la 28e édition du Festival Visa pour l’image offre, à travers ses multiples reportages, ses projections et ses rencontres, un regard cru et accru sur l’actualité la plus diverse : guerre, religion, faits de société, nature, environnement… Mais permet également aux photographes professionnels de se rencontrer et de discuter de l’état de la profession.

© Peter Bauza / Echo Photojournalism « Copacabana Palace, Bresil », Visa d’or Magazine

© Peter Bauza / Echo Photojournalism « Copacabana Palace, Bresil », Visa d’or Magazine

 

Cette édition 2016, grandement marquée par les attentats qui ont sévis partout dans le monde et la plus grande crise de réfugiés du monde contemporain, dresse une nouvelle fois un portrait alarmant de notre monde, traversé par les catastrophes humaines, naturelles et politiques.

© Marie Dorigny « Displaced – Femmes en exil »

© Marie Dorigny « Displaced – Femmes en exil »

© Felipe Dana / The Associated Press « Le virus Zika »

© Felipe Dana / The Associated Press « Le virus Zika »

 

Autour d’une vingtaine d’expositions, Visa pour l’image 2016 aura abordé tous les continents, que ce soit à travers les conséquences du virus Zika, la vie quotidienne américaine, l’homosexualité sur le continent africain, l’accès primordial à l’eau sur le territoire israélo-palestinien quasi désertique, la vie actuelle des enfants de Tchernobyl, le traitement des handicapés mentaux en Russie et bien sûr, un clin d’œil à la référence mondiale du photojournalisme, avec une exposition dédiée à l’édition 2016 du concours World Press Photo.

© Warren Richardson - World Press Photo of the Year 2016

© Warren Richardson – World Press Photo of the Year 2016

 

C’est ainsi pas moins de 6 Visas d’or (News Award, Magazine, Presse Quotidienne, Figaro Magazine, Comité International de la Croix-Rouge, information numérique) et de nombreux autres prix (Getty Images, Canon Photo, Prix Camille Lepage, Fondation Yves Rocher, Prix Elle Magazine) qui ont ainsi été décernés à de jeunes et confirmés photographes qui ont fait du monde leur métier.

© Anastasia Rudenko, Prix Canon de la Femme Photojournaliste 2015, soutenu par le magazine Elle « Internats – Institutions pour les handicapés mentaux en Russie »

© Anastasia Rudenko, Prix Canon de la Femme Photojournaliste 2015, soutenu par le magazine Elle « Internats – Institutions pour les handicapés mentaux en Russie »
© Frédéric Noy / Cosmos « Ekifire, les demi-morts »

© Catalina Martin-Chico / Cosmos « Les derniers nomades d’Iran »

© Catalina Martin-Chico / Cosmos « Les derniers nomades d’Iran »

© Yuri Kozyrev / NOOR / National Geographic Magazine « Kurdistan : l’autre Irak »

© Yuri Kozyrev / NOOR / National Geographic Magazine « Kurdistan : l’autre Irak »

© David Guttenfelder / Associated Press « Retour au Pays »

© David Guttenfelder / Associated Press « Retour au Pays »

© Laurence Geai / Sipa Press « Eaux troubles »

© Laurence Geai / Sipa Press « Eaux troubles »

© Claire Allard « Les hommes de l’ombre »

© Claire Allard « Les hommes de l’ombre »

© Niels Ackermann / Lundi13 Lauréat du Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik 2016 « L’Ange blanc : les enfants de Tchernobyl sont devenus grands »

© Niels Ackermann / Lundi13 Lauréat du Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik 2016 « L’Ange blanc : les enfants de Tchernobyl sont devenus grands »

3 réflexions sur “[CHRONIQUE] Le photojournalisme à l’honneur | Festival Visa pour l’image

  1. Bonsoir, oh, j’ai fait aussi un article sur Visa pour l’image mais très personnel. J’y vais chaque année car j’ habite Perpignan et c’est hard, trop hard pour le simple visiteur comme moi qui n’est pas photographe…Je me demande toujours pourquoi aucune des expos ou presque ne montrent des projets positifs….Ca me gène ! Mais sinon, c’est un très beau festival dans des lieux fermés habituellement que l’on peut découvrir. et qui sont magnifiques.

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    1. Je vais m’empresser d’aller lire ton article dans ce cas. Une exposition c’est avant tout de l’émotion, que ce soit en photographie ou non. Certains propos nous font échos plus que d’autres, certaines images nous émeuvent plus que d’autres, mais il est certain que les expositions s’adressent à tout le monde et non aux initiés. Plus vous en verrez, plus vous serez à l’aise. C’est comme l’alphabet, plus on pratique, plus on maîtrise 🙂 Mais il est certain que des expositions peuvent nous laisser totalement hermétiques et même tout à fait dubitatives. C’est notre droit le plus fondamental chacun d’adhérer ou non. Mais si j’avais un conseil : continuez à aller voir ce festival, votre regard s’aiguisera au fil des éditions vous verrez ! 😉

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